Quelques points à revoir selon moi sur l’obtention du Label Anticor par la Ville de Béthune …
1 – Non cumul et limitation des mandats et des fonctions exécutives
Déjà étayé par Daniel Boys dans son courrier au président d’Anticor
2 – Gestion des deniers publics transparente et rigoureuse
Les élus doivent servir et non se servir. La gestion de l’argent public doit se faire dans l’intérêt général et non pas à des fins partisanes.
La majorité peut-elle se justifier sur tous les co-listiers ou conjoints de colistiers recasés sur des postes en mairie ?
OG et ses acolytes de la majorité peuvent-il justifier le degré d’intérêt général dans l’explosion des subventions aux associations ciblées, des animations dispendieuses, très coûteuses pour la Ville et qui ne font que servir la soupe notamment au groupe Béthune Notre Ville sous la baguette de l’Adjointe à l’Animation et de son compagnon futur adjoint.
Le budget municipal doit être lisible par l’ensemble des citoyens d’une commune, efficace grâce à des outils comprenant des ratios de gestion simples, fiables et comparatifs. En effet, les différents postes du budget doivent pouvoir être comparés à ceux des communes de taille et d’environnement similaires.
L’ensemble du budget municipal doit être accessible par internet afin que les citoyens qui le souhaitent puissent en prendre connaissance.
Désolé, mais après un démarrage en grande pompe, la nouvelle « Ferrari du Net » ne nous offre toujours pas cette possibilité.
Pas de budgets en ligne, aucun compte-rendu des Conseils Municipaux, ni des arrêtés de travaux décidés au bon vouloir de l’Adjoint éponyme
3 – Reconnaissance de la place de l’opposition et affirmation de ses droits
Déjà étayé par Daniel Boys dans son courrier au président d’Anticor
4 – Formation obligatoire des élus aux bonnes pratiques de gestion
L’avenir (très proche) nous dira si ces formations ont été pertinentes et suivi d’effets, … ou si elles n’ont fait qu’alimenter des organismes sponsorisés par le Modem ou le PRG …
5 – Reconnaissance du droit d’alerte pour tous les employés municipaux
Comment garantir ce droit si ces employés sont noyautés par des partisans ?
6 – Prise en compte du rôle des citoyens dans la gestion de la cité
Dans une République décentralisée, les citoyens doivent être de véritables acteurs de la démocratie locale. Nous préconisons un partenariat citoyens-élus, pour évaluer les politiques publiques, en amont et en aval des décisions. (…) la surveillance des subventions (…) Par ailleurs, les citoyens doivent être consultés plus souvent sur les grands projets locaux par des votations. Ils doivent avoir accès à tous les dossiers, sans exclusive (…) En outre et dans les mêmes conditions, les citoyens pourront demander un référendum sur un sujet donné qui ne sera plus soumis au bon vouloir du maire. Le taux de participation devra être cependant significatif (plus de 50%) pour que le résultat de cette consultation soit décisionnel.
Sans commentaire. Je vous laisse pour seule évaluation de ce point la récente contestation des Conseils de Quartiers qui en ont déjà marre, après seulement 1 an d’existence d’être pris pour des billes.
Quant au référendum, on attend toujours celui sur la Halle que le Maire nous avait promis avant de revenir sur son engagement ; va-t-il s’imposer la même contrainte sur son projet d’œuvre d’art sur la Grand’Place ?
7 – Réglementation stricte du lobbying
On y croira le jour où l’on nous expliquera comment a été désigné Nicolas Michelin ?
8 - Lutter contre les conflits d’intérêt et favoriser la moralité des élus
Je me marre …
9 – Renforcement de la transparence sur les déclarations de patrimoine et de revenu des élus et des candidats
Déjà étayé par Daniel Boys dans son courrier au président d’Anticor
10 - Suspension d’un élu condamné pour délits financiers en première instance et faisant appel
L’avenir nous le dira. Cela sera-t-il étendu aux élus placés en garde-à-vue pour avoir renversé un motard de la Police Nationale ?
11 – Inéligibilité définitive des élus condamnés pour délits financiers
(…) Nous proposons de faire de l’absence de condamnation pour des délits financiers ayant trait à l’argent public, une nouvelle clause d’éligibilité, à l’instar de la proposition de loi déposée par M. Michel Hunault, député de Loire Atlantique, proposition qui n’a jamais été votée par l’Assemblée nationale. Une telle mesure est la meilleure sanction dissuasive contre la corruption.
Je précise qu’à ma connaissance (je ne suis pas infaillible), aucun élu de l’opposition n’a déjà été condamné pour un délit financier. Cette Charte, on l’a bien compris, avait pour objectif pour le Maire de s’acharner une fois de plus sur la personne de Jacques Mellick en ravivant les vieilles lunes et faire ainsi oublier la vacuité de l’action municipale aujourd’hui.
Le piège est en train de se retourner contre l’initiateur. Il est également utile de rappeler que Jacques Mellick a payé sa dette, que chacun des électeurs l’ayant porté à 49% des suffrages en Mars 2008 a pu juger en son âme et conscience de sa capacité politique sans ignorer les faits du passé et qu’insinuer qu’il conviendrait que toute personne condamnée n’ait plus la capacité juridique de se présenter devant les électeurs reviendrait à appliquer une « double peine » digne d’un régime dictatorial d’ex-république soviétique (sans vouloir citer la Biélorussie).
12 – Suspension à l’accès des marchés publics à toute entreprise condamnée pour avoir pratiqué un lobbying réprouvé par la loi
Donc on ne travaille plus avec aucun groupe du BTP …