Ce mardi, avait lieu une séance plénière de notre intercommunalité. Il y avait pas mal de débats en perspectives et surtout, une élection.
En effet, le maire de Béthune a quitté son mandat de vice-président comme il s’était engagé lors de la campagne des législatives.
Il fallait donc le remplacer et le maire avait proposé un candidat en la personne de Philippe Preud’homme.
Il y avait de nombreux spectateurs avec moi. Toutes et tous, proches du premier adjoint de Béthune.
C’est en séance plénière que j’appris avec étonnement que le premier adjoint se présentait aussi, ragaillardi par sa prestation au théâtre de poche. Je comprenais alors ces présences à mes cotés. J’appris par la suite que je n’étais pas le seul à apprendre cette candidature de dernière minute. Et ce qui devait arriver, arriva. Et comme la première fois qu’il s’était présenté, il fut éliminé dès le premier tour. Dur-dur comme dirait des enfants, après les diverses déconfitures des cantonales, régionales et l’absence d’action aux législatives pour le leader de Béthune Notre Ville, du Modem, et maintenant membre fondateur de l’UDI.
J’ai trouvé navrant qu’il explique que sa défaite était la porte ouverte à l’extrême droite. Est-il notre rempart contre ces valeurs-là ?
Il aurait dit qu’il quitterait la majorité. Le membre de la majorité qui m’a dit cela rigolait car c’est régulier, me disait-il, que le premier adjoint dit ceci.
Bref, pour montrer ses qualités, le premier adjoint et son épouse, qui est également déléguée, sont partis avant la fin de la séance avec leurs compères. Ils sont donc aussi responsables de la fin prématurée de la séance, faute de quorum. Sur ce point là, ils étaient accompagnés de membres des groupes PS et Communistes. Preuve qu’ils peuvent avoir des actions en commun.