- Citation :
- "… préfigurer la nouvelle force politique de gauche que les citoyens attendent …" Admin.
Ça y est on y vient, voilà la réplique de la gauche décomplexée ! On a au moins gagné en clarté avec ce départ de Mélenchon et Dolez, s’ils pouvaient être suivis par ceux qui sont encore convaincus que le Parti se prend à Gauche de la manière la plus démagogique possible (comme dirait avec beaucoup d’élégance un certain Monsieur M. dans la VDN de vendredi, « C comme c… molles ! »).
Mais juste une question, qui de Mélenchon ou dolez se voit revêtir le costume de l’Oskar Lafontaine dans un éventuel « Die Linke » à la Française ou alliance de bric et de broc fantasmée depuis le dernier référendum de 2005 ?
Entrée au Parlement allemand avec 8,6 % en 2005, la gauche de gauche allemande espère jouer la surprise en tapant entre 15 et 20 % aux prochaines législatives.
Autant dire qu’un tel scénario transposé en France en 2012 relègue sans suspens le candidat Ultra-Gauche et le candidat Gauche-Modérée aux oubliettes dès le 1er tour de la présidentielle et crée le boulevard pour un face-à-face Bayrou-Sarkozy avec victoire du béarnais à la clef.
Facilitez un tel scénario et il est certain que deux mois après, vous vous retrouvez avec le gouvernement et le Parlement les plus insipides de la Ve république avec appel du pied au nouveau Centre et à la Gauche molle des DSK, Delanoë, Hollande et Moscovici (les premiers effarouchés par une alliance aujourd’hui mais qui retourneront allègrement capote le moment venu).
Cela ne doit pas arriver, le congrès de Reims a l’obligation de mettre fin aux manœuvres d’appareil des vieux croulants du mitterrandisme et de se mettre en marche vers 2012.
C’est en train de se faire … J’espère que les socialistes se choisiront un leader qui a de l’allure, Vincent Peillon étant l’un de ces hommes pouvant élever le débat. Il s’agit là de la dernière chance du Parti Socialiste qui ne doit pas se voiler la face : Depuis l’adoption du quinquennat, nous sommes entrés dans une VIe République de fait que M. Sarkozy présidentialise, ou plutôt américanise, de jour en jour.
L’élection reine se gagne sur la base d’un rassemblement puissant et la stratégie d’une grande Alliance Démocrate avec le Modem apparait inévitable. Ce qui ne veut pas dire que le Parti Socialiste ne doit pas rester maître du jeu, d’où un besoin de renouvellement de ses élites notamment par une représentation majoritaire des idées portées par les motions C (B. Hamont, mais sans ses démagos) et E (Collomb-Royal).
Seulement, il est indispensable que le PS se dote d’un leader puissant capable de tenir la dragée haute à M. Bayrou et imposer au Modem de clarifier son discours notamment après des déclarations comme celles de M. Peyrelevade sur le plan économique, ou encore après les scandaleuses listes « sous-marins » des dernières municipales trompant les électeurs sous l’étiquette orange avec à leur bord des représentants de la Droite dure.
Pour contrer ces usurpateurs ainsi que la Gauche de Gauche, il y a du pain sur la planche messieurs les socialistes …