Baylet : « Un seul cercle au PRG, celui de B »
samedi 13.12.2008, 04:51 - La Voix du Nord
| DÉSAVEU |
Julien Duquenne avait-il bien compris ? Ou pensait-il vraiment pouvoir se prévaloir du soutien du national sans que celui-ci ne bronche ? Auquel cas, c'est raté. La direction du PRG est furax. Jean-Michel Baylet dément formellement. Et rappelle son plein soutien au cercle de Jean-René B, soutenu par le maire. Fin du feuilleton ?
« J'ai été sidéré d'apprendre ça ! » Le président du Parti radical de gauche a avalé son croissant de travers en lisant La Voix hier. Julien Duquenne et son équipe du cercle Béthune - Artois assuraient dans nos colonnes être suivi par le bureau national. Ce après une clarification à Paris avec Baylet lui-même. Faux, nous a réaffirmé ce dernier au téléphone. Car sa position n'a pas bougé depuis un mois et demi. « Jean-René B a, avec mon accord, constitué un cercle à Béthune puisqu'il n'y en avait plus depuis bien longtemps. En 2006-07, il était le seul inscrit dans nos fichiers nationaux. » Seul son groupe est légitime, insiste Baylet. Qui s'étonne de la réanimation de feu le cercle de Michel Chevalier et « subitement un flux d'adhésions d'une quarantaine de personnes d'ailleurs payées par un chèque global ». Et d'ajouter : « Ce cercle, Duquenne pouvait le faire depuis des années, il le fait maintenant. » N'empêche ce cercle est soutenu par le président départemental, Pierre Georget. « Je sais. Et nous lui avons dit ce qu'il en était lorsque nous l'avons rencontré. » Car rencontre il y a bien eu début décembre avec Duquenne, Georget et une délégation. Manifestement, leurs propos n'ont pas été compris. Un malentendu ? « C'est un peu fort de café dans la mesure où tout ce que je dis là, je leur ai dit. Je leur ai dit que je souhaitais que cela se passe au mieux. Qu'Yvon Collin (délégué général) avait donné son accord pour se rendre sur place. » Les statuts ? ils sont respectés pour Baylet : « Comment sauraient-ils que B n'a pas été élu lors d'une assemblée générale ?
» Pourtant, le président n'envisage pas de sanctions : « Ça ne le mérite même pas. » Et d'ironiser sur la politique locale : « Je ne suis pas tombé de la dernière pluie. Je sais qu'il y a un recours. Tout ça est lié à des combats béthunois. Nous fûmes dans le même gouvernement avec Jacques Mellick. Je le connais un peu. » • CH.-O. B.
>
Le bureau national du PRG nous a également fait parvenir un communiqué particulièrement sévère envers Julien Duquenne et ses amis dont «
les initiatives sont d'autant plus condamnables qu'elles proviennent de personnes à l'adhésion au radicalisme incertain ».