Lu dans la vdn le compte rendu de la magnifique braderie organisée par la Mairie:
L'idée avait le mérite d'être originale. Pourquoi ne pas organiser deux braderies dans le centre ville ? Le commerce ne pourrait qu'en tirer profit. D'autant que le but avoué était louable : faire don des inscriptions des commerçants et puciers au CCAS pour emmener une quarantaine de gosses à la mer, cet été.
Un millier de commerçants, sédentaires ou non, et plus de deux cents puciers étaient attendus. Ils étaient en fait 700 commerçants et 150 puciers.
Ça avait mal commencé. Déjà, aux premières heures de la matinée, une averse a fait reculer bon nombre d'exposants qui, en scrutant le ciel, n'ont pas cru bon de déballer leurs affaires. Le service Foires et marché a donc rassemblé les exposants dans l'hyper centre ville. La rue Eugène-Haynaut a été abandonnée ainsi que la partie du boulevard Poincaré située entre la gare et la place Légillon. Les puciers ont été disséminés entre les commerçants.
Tandis que le marché du lundi gardait sa place, entre la place Lamartine et la Grand-Place. Mais, stupéfaction à 13 h 30, quelques commerçants non sédentaires de la rue Sadi-Carnot et de la Grand-Place ont plié bagages, oubliant sans doute que la braderie, c'était jusqu'à 18 h. Le phénomène a fait boule de neige. Il ne restait que quelques étals dans la rue d'Arras, la rue des Treilles, la place Clemenceau et une petite partie du boulevard Poincaré, des espaces vides se créaient entre les stands.
S'ils sont partis, c'est à cause du temps, ont déclaré certains, trop froid, trop venteux. Si quelques parents étaient en vacances avec leurs enfants, qui entament la deuxième semaine de congés pascal, pas de jour férié pour les salariés... Pas de stands politiques non plus pour pimenter un peu la braderie, pas d'associations non plus. « Pourtant, tout le monde était invité », note t-on à la mairie. Et puis, il y a l'ambiance de braderie de la rentrée qui n'y était pas : pas de visages bronzés, pas de tenues légères, et surtout pas d'odeur de moules frites. « Ce n'est pas la période », notait un cafetier-restaurateur de la Grand-Place. Certains se sont risqués aux moules, mais ils étaient peu nombreux. Et les restaurants étaient loin d'afficher complet hier à midi... Le public, quant à lui, n'est pas resté longtemps à brader... Pas motivé, sans doute. Il reviendra à la rentrée !
Le seul résultat positif de la journée est quand même la somme d'argent qui sera versée au CCAS pour emmener une quarantaine de jeunes à la mer. C'est déjà ça... •
Encore une idée à la con, qui n'a pas marché, certes on peut accuser le temps, accuser les commerçants de partir trop tôt, accuser les clients d'être en vacances...
Mais on doit aussi se poser la question de savoir à quoi servent nos trois personnes chargées du commerce sous la houlette du parfait, de l'excelllllent Prud'homme pour avoir des idées aussi lumineuses!
Je rappelle qu'auparavant une seule personne était chargée du commerce à Béthune et que la Ville ne s'en portait pas plus mal, maintenant c'est trois personnes dont deux célèbres managers de centre ville pour un résultat plus que discutable!
J'ai bien peur qu'avec des champions pareils même la braderie de rentrée devienne foireuse...