RÉVOLUTION AU SOMMET DE GENEVE,
PASCAL LAMY CHANGE DE CAP ! Le secrétaire général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC),
Pascal Lamy, dénonce le libre-échange
et se prononce pour des mesures protectionnistes
Une information exclusive de l’agence de presse du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
Le 30 novembre 2009.
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La 7e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est ouverte le lundi 30 novembre 2009, à Genève. Dans une réunion à huis clos tenue dans le prestigieux hôtel Beau-Rivage, sur les bords du lac Léman, à la fin de cette première journée, le secrétaire général de l’OMC, Monsieur Pascal Lamy, a proposé une véritable révolution aux délégués médusés des quelques pays membres de l’institution auxquels il avait réservé la primeur de sa révélation. Monsieur Lamy, en effet, a proposé de remettre en cause le libre-échange et que l’OMC adopte la Charte de La Havane en la rénovant sur certains points, afin qu’elle devienne ainsi l’Organisation internationale du commerce (OIC) comme le prévoyait cette charte lors de son adoption en 1948.
Le M’PEP a obtenu cette information d’un délégué d’un pays ayant assisté à ce surprenant évènement et qui a voulu conserver l’anonymat.
Pascal Lamy a distribué aux délégués présents à cette réunion confidentielle un texte présentant la Charte de La Havane (voir synthèse en cliquant sur le lien) en insistant sur le fait que l’OIC devrait être placée dans le cadre de l’Organisation des nations unies, contrairement au statut actuel de l’OMC. Pascal Lamy a rappelé que La Charte avait été signée en 1948 par 53 pays, mais qu’elle n’avait pu entrer en vigueur du fait du sénat américain dont la majorité venait de changer. La particularité de cette charte est qu’elle rejette le libre-échange et la guerre commerciale qu’il entraine, et préconise la coopération commerciale à partir d’un principe fondateur qui est celui de l’ « équilibre de la balance des paiements ». Selon ce principe, les échanges commerciaux entre pays doivent tendre vers l’équilibre, aucun pays n’ayant de raisons particulières d’être structurellement en excédent commercial ou, inversement, en déficit commercial.
C’est le « bilan catastrophique » des politiques de libre-échange menées par l’OMC, tant pour les pays du Nord dont les emplois industriels sont délocalisés, que pour les pays du Sud qui ne parviennent pas à développer leur agriculture et leur économie, ainsi que son effet sur le climat qui auraient convaincu le secrétaire général de faire cette proposition radicale.
Le M’PEP se félicite évidemment de cette conversion soudaine, même s’il s’interroge sur les raisons d’un tel revirement venant d’un homme qui avait jusqu’à présent symbolisé la caricature du libre-échange.
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