QU’ATTENDRE DU SOMMET DE COPENHAGUE ? Interview de Jacques Nikonoff, porte-parole du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) au journal La Terre
Le 4 décembre 2009.
Pas d’espoir climatique sans justice sociale
Porte-parole du M’PEP (Mouvement politique d’éducation populaire) et ancien président d’Attac, Jacques Nikonoff donne à La Terre dans son numéro du 2 décembre 2009 son point de vue sur les enjeux du sommet de Copenhague. Un discours qui prend à rebours certaines idées répandues...
La Terre : Que faut-il attendre du sommet de Copenhague ?
Jacques Nikonoff : D’abord, avant le sommet de Copenhague, il y a celui de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) à Genève, où il s’agit d’accélérer la libéralisation du commerce international. Or le libre-échange est une des causes majeures des dérèglements climatiques et au-delà, de la dégradation de l’environnement. Et il y a une diversion gigantesque qui vise à faire apparaître les questions climatiques comme indépendantes du commerce international libéralisé. Nombre d’organisations de gauche, partis, syndicats, associations... se sont malheureusement laissé entraîner dans cette diversion, et ne parlent plus que de Copenhague en oubliant Genève. Pourtant, si on veut vraiment s’attaquer aux problèmes de l’environnement, il faut organiser la décroissance du commerce mondial.
Selon vous, le protocole de Kyoto était déjà contraint par les exigences du commerce mondial ?
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