CLASSES POPULAIRES : POUR SORTIR DES MYTHES
Une tribune de la Fondation Res Publica (auteurs : Gaël Brustier, docteur en science politique et Julien Landfried, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica), parue dans les pages Rebonds de Libération (« Les enjeux de 2012 »), lundi 13 décembre 2010.
Diffusée par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).
Le 26 décembre 2010.
L’évidente rupture entre les classes populaires et la politique découle directement d’une vision erronée de la société française. La compréhension géographique et sociale de la France doit s’émanciper du sens commun et de trop fréquentes représentations imposées pour retrouver le chemin d’une représentation réaliste et lucide de la France populaire. Il faut « chasser les mythes » comme aurait dit le sociologue Norbert Elias.
D’abord concentrons-nous sur les faits. Il n’existe pas de jeunesse qu’en ville et, a fortiori, les « quartiers populaires » sont loin d’être tous concentrés dans les métropoles. Une nouvelle réalité sociale est née de la mondialisation néolibérale et s’incarne dans une géographie sociale nouvelle. La mutation de l’économie liée à la globalisation financière a engagé la mutation du territoire : la France ne ressemble plus à l’image que l’on se fait d’elle.
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