Désolé mais vous pratiquez une confusion des genres.
1- Le commissaire du gouvernement ne fait qu'exposer en "âme et conscience" son avis sur le contentieux, en toute indépendance et impartialité. Il propose des solutions d'où ses conclusions.
Comme rappelé dans un autre message, il est rare mais pas impossible que le juge ne suive pas ses conclusions. Elles ne sont pas discutées car il intervient après la clôture de l'instruction.
2 -les propos antisémites ne sont qu'un moyen soulevé. Ce n'était pas le seul argument du recours.
3 - le recours administratif, dans l'hypothèse de la véracité des propos incriminés seraient prouvés, n'est pas exclusif. L'auteur desdits propos, s'ils sont avérés, peut devant les juridictions judiciaires être appelé en responsabilité pénale.
Bref, la seule chose que doit connaître le juge administratif est de savoir si les faits incriminés ont été de nature à altérer le scrutin. C'est tout. Le commissaire a conclu et justifié ce jour que non.
NB: cette précision est purement formelle. La LICRA pourra toujours, le cas échéant et si elle le juge opportun, se porter partie civile devant un proces au pénal. Ce n'était pas l'ordre du jour.